Euthanasie et don d'organes : la Belgique pousse la logique toujours plus loin

Publié le par leilanne

« extraire les organes du patient à euthanasier avant sa mort, sous anesthésie générale »

Je me trompe ou on envisage déjà de se passer allégrement et sans état d’âme,de la règle du donneur mort?Ils sont à la pointe, les Belges...Après le laisser mourir et prélever voici venu le temps du faire mourir et prélever , sans attendre forcément la mort...pour avoir de beaux greffons bien frais , de qualité supérieure.

Sous anesthésie générale, quand même...Dans quel ordre, le retrait des organes?

Et ils mourraient quand, ces "donneurs" euthanasiés?

Euthanasie et don d'organes : la Belgique pousse la logique toujours plus loin

02 Mars 2018 Don d'organes

 
 

En Belgique, depuis 2005, « les organes d’une quarantaine de personnes euthanasiées ont été prélevés ». Ces patients ont offert spontanément leurs organes. Pour le professeur Jean-Bernard Otte, médecin chirurgien spécialiste des greffes de foie, et membre du comité d’éthique des cliniques Saint-Luc, qui assume une vision « utilitariste » du don d’organes, il s’agit d’ « une source potentielle d’organes de plus en plus importante ».

 

A l’occasion d’une conférence qu’il donnait à l’Académie royale de Médecine de Belgique le 20 février 2018, il « a exposé l'interrogation du comité d’éthique de Saint-Luc quant à la possibilité, pour les médecins, d’évoquer eux-mêmes, à leurs patients la possibilité de donner leurs organes, dès lors que ces patients auraient vu leur demande d'euthanasie validée, et pour autant bien sûr que l’affection justifiant leur euthanasie soit compatible avec le don d’organes ». Comme pour toute autre euthanasie, le patient bénéficierait d’un droit de rétractation jusqu’au dernier moment.

 

Dans l’assemblée, un médecin anesthésiste a évoqué, pour garantir la qualité des organes, qu’il soit envisagé de pouvoir « extraire les organes du patient à euthanasier avant sa mort, sous anesthésie générale ». Si la suggestion a reçu un accueil réservé : poids important pour le chirurgien et impossibilité pour la famille de recueillir le dernier souffle du patient pour favoriser le travail de deuil, elle montre qu’en Belgique « la question du prélèvement d'organes après euthanasie semble avoir ses émules (…), au point d'en faire la promotion auprès des confrères médecins, qui eux-mêmes pourront le proposer à leurs patients ».

 
Sources: 

Institut européen de bioéthique (27/02/2018)

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