Plan greffe 1 (2000-2003) Plan greffe 2 (2012-2016)

Publié le par Leilanne

Plan greffe 1 (2000-2003)    Plan greffe 2 (2012-2016)

La greffe est en quelque sorte victime de son succès.

Les besoins non satisfaits ont donc augmenté, pénalisant les patients en attente d’une greffe et augmentant les dépenses de soins liées à leur
prise en charge. La greffe reste pourtant l’alternative thérapeutique dont le ratio coût/efficacité est le meilleur.

Il faut lier ce plan pour la greffe aux plans de prévention pour diminuer l’incidence et la prévalence des maladies chroniques évoluant vers une insuffisance terminale d’organe et un besoin en greffe.

J'aime qu'on parle de prévenir l'augmentation des maladies conduisant à un besoin de greffe...pas seulement d'obtenir toujours plus d'organes...

Une greffe c'est toujours moins cher qu'un traitement...il faudrait pourtant développer des alternatives, non?

Le plan greffe 1 (2000-2003)
Les 25 mesures du plan greffe 2000-2003 avaient pour objectifs de :
-favoriser la mise en place et la formation des coordinations hospitalières de prélèvement et valoriser;
-réduire les inégalités d’accès en révisant la carte sanitaire et en adaptant les règles de répartition;
-accompagner la recherche
-soutenir la générosité et la solidarité.
La dynamique impulsée par le plan greffe a permis d’augmenter le nombre de prélèvements et de greffes. On observe sur la période 2000-2010:
-une croissance de 51% du recensement de donneurs potentiels et de 45%
du prélèvement d’organes;
-un taux de conversion d’un donneur potentiel en donneur prélevé d’au moins un organe
de 49%;
-une augmentation du nombre de greffes rénales à partir de donneur vivant de 84 en 2000 à 283 en 2010;
-une augmentation de 46,6%du nombre de greffes d’organes;
-une augmentation de 68% du nombre de patients restant inscrits sur la liste d’attente au 1erjanvier;
-un taux de refus au prélèvement en moyenne de 30%.

C'est sûr qu'en durcissant les conditions de refus , ça va augmenter le nombre de greffes et faire chuter le taux de refus... sauf si un scandale ternit cette manière de faire irrespectueuse de la liberté éclairée  de choix, si un débat honnête permet à toute la société de penser éthique et soins plutôt que rentabilité...

Le plan greffe 2 (2012-2016) se déclinait en 3 objectifs:
-Augmenter le nombre de greffes d’organes et de tissus réalisées à partir de donneurs décédés dans le respect des normes de qualité et de sécurité qui encadrent les activités de prélèvements et de greffe.
-Favoriser le développement d e la greffe de rein à partir de donneurs vivants et veiller à l'encadrement éthique et médicotechnique de cette activité.
-Améliorer dans le long terme le suivi des patients greffés et des donneurs
vivants prélevés.
La mise en œuvre de ces axes stratégiques a été progressive au cours de ces dernières années.
Les indicateurs de résultats, fixés par le plan, montrent que les objectifs ont été atteints dès la fin de l’année 2015.
Au cours de la période 2011-2015, on observe:
-une progression de 12,8% du recensement de donneurs décédés en état de mort encéphalique,
due essentiellement à un meilleur recensement des donneurs potentiels;
-une progression de 12,5% du nombre de donneurs en état de mort encéphalique
prélevés;
-une augmentation de 16,2% du nombre de greffes d’organes (tous donneurs confondus);
-une augmentation de 21,1% du nombre de greffes de cornées;
-une très forte augmentation (80%) du nombre de greffes rénales à partir de donneurs vivants.

Où l'éthique se réinvite dans le cas des donneurs vivants...comme si le "consensus" sur la mort des donneurs à cœur battant,donneurs après arrêt cardiaque ou arrêt des soins  ne méritaient pas eux aussi un débat éthique!

Qui a envie de débattre sur les conditions de la mort?Les critères...les dérives...penser à SA mort...

Publié dans Lectures

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